Fin 2006, Le Makizar rencontre les frères Lex et Parental à la Maison du Hip-Hop. En se découvrant des influences et une approche musicale communes, ils enregistrent ensembles leurs premiers morceaux et décident rapidement de se consacrer à un projet sous le nom de Kalhex. Fin des années 80, Le Makizar est témoin des premiers pas du hip-hop en France, mouvement que beaucoup considérait comme éphémère. En grandissant avec Radio Nova, il y découvre les héros de l’époque : Lionel D, Little MC, Dee Nasty, MC Solaar, NTM. Quelques années plus tard il commence à prendre la plume. Inspiré par l’esprit soul/jazz de Pete Rock & CL Smooth ou Common, il enregistre, par la suite avec les moyens du bord et ses associés du moment. Mais suite à leur manque de motivation et de sérieux, il envisage d’arrêter la musique pour se reconsacrer au Graffiti. C’est donc en quête d’informations et d’actualités liées à cette discipline qu’il se rend à la Maison du hip-hop en 2006. Lex et son frère quant à eux, commence la musique en 2004. Au début il n’est question que de s’amuser, quelques rîmes pour faire rire l’entourage, clashs et freestyles. Par la suite le groupe d’amis (Lex, Parental, mSx & MC Grey) décide d’enregistrer leur premier titre sérieux. A ce moment, Parental commence à produire ses propres instrumentales. Pendant plus de 2 ans les morceaux s’enchaînent, Lex affine sa plume, Parental ses samples. Il n’a jamais été question de faire une musique en marge des tendances actuelles mais simplement d’arriver à faire une musique proche de celle qu’ils aiment (Wu-Tang, Jay Dee, DJ Spinna…). A 1000 lieux des clichés et étiquettes, le groupe s’efforce d’apporter un regard neuf sur la musique et le monde qui l’entoure en traitant avec justesse des thèmes matures. En réalisant eux-mêmes leur premier clip (« Je voulais juste ») ils confirment leur désir d’échapper aux codifications et à la médiocrité du rap actuel. Nourri par les grandes plumes françaises (Rocé, Oxmo Puccino, Fabe…) et les sonorités New-Yorkaises (Pete Rock, D.I.T.C., Gangstarr…), le groupe ne cache pas ses références, il va y puiser les ressources et l’âme d’une culture que les médias ont déformée. Kalhex reprend le hip-hop là où beaucoup l’ont laissé pour mort, à la fin des années 90.